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problématiques féminines

Le naturopathe peut accompagner les femmes dans les différents passages et transitions de la vie, ainsi que sur des problématiques de cycles.

Les troubles du cycle menstruel

Plusieurs troubles sont regroupés sous cette détermination :

Les troubles des menstruations

L’ aménorrhée

L’aménorrhée est l’absence de menstruations chez une femme en âge de procréer.

L’absence de règles est tout à fait naturelle lorsque, par exemple, la femme est enceinte, allaite ou approche de la ménopause. Mais en dehors de ces situations, elle peut être un signe révélateur d’un stress chronique par exemple.

Chez une femme ayant déjà été menstruée, on parle d’aménorrhée lorsqu’il y a absence de menstruations sur une période équivalant à au moins 3 intervalles de cycles menstruels antérieurs ou 6 mois sans menstruations.

Problématiques féminines

En naturopathie, on cherchera à trouver la cause de l’aménorrhée et faire un point sur les cycles et la vitalité

Les dysménorrhées

Ce terme désigne les troubles menstruels en général mais est communément utilisé pour parler des douleurs au bas de l’abdomen qui précèdent ou accompagnent les règles. Elles durent habituellement de 2 à 3 jours. On parle également d’algoménorrhée.

Certaines femmes sont suffisamment incommodées pour devoir modifier leurs activités quotidiennes (repos forcé, absentéisme scolaire ou professionnel).

Les symptômes de la dysménorrhée durent de 2 à 3 jours, en moyenne :

  • Des douleurs sourdes ou spasmodiques (avec des élancements) dans le bas de l’abdomen, qui commencent un peu avant les menstruations et persistent durant quelques jours.
  • Parfois, les douleurs irradient jusqu’au bas du dos et à l’intérieur des cuisses
  • Une sensation de malaise général et de faiblesse
  • Des maux de tête
  • De la diarrhée
  • Des nausées et des vomissements.

En naturopathie, on s’aidera de l’alimentation, de l’hydrologie, de la phytothérapie et de compléments alimentaires entre autres pour soulager ce trouble.

Les autres troubles des menstruations

Que l’on soit en hypoménorrhées (écoulement menstruel très faible s’effectuant sur une courte période) ou hyperménorrhées appelée également ménorragies (menstruations anormalement abondantes et prolongées), tout changement de cycle doit interroger.

En naturopathie, on recherche toujours la cause de la cause. Un bilan de vitalité permet d’évaluer tous les systèmes qui nous composent et voir les interactions et conséquences entre système.

Les dérèglements de l’appareil génital féminin

Il peut s’agir :

  • de sécheresse vaginale, auquel cas le naturopathe cherchera à rééquilibrer la flore vaginale ;
  • d’endométriose, la naturopathie viendra en complément d’un traitement allopathique
  • du syndrome des ovaires polykystiques SOPK, qui touche les ovaires mais comme il s’agit d’une maladie endocrinienne, il a un impact sur tout l’équilibre hormonal et peut entrainer différentes complications, donc la naturopathie vient également en complément du traitement allopathique
  • des fibromes

Les infections gynécologiques

On parle ici de vaginose, mycose, vulvite, bartholinite, endométrite

Toutes ces infections sont des exclusions de prise en charge par un naturopathe seul. Le naturopathe pourra toutefois prévenir l’apparition de ces infections, soutenir le terrain et accompagner la prise des traitements allopathiques. En aucun cas, l’accompagnement des femmes atteintes d’une infection génitales par un praticien de santé naturopathe ne doit se substituer à un accompagnement médical.

L’incontinence urinaire

Il existe plusieurs types d’incontinence urinaire avec différentes causes et conséquences. En naturopathie, on cherchera à donner des mesures préventives de base et si l’incontinence est avérée, on préconisera d’autres mesures destinées à limiter l’aggravation.

Le Syndrome prémenstruel (SPM)

Le syndrome prémenstruel ou SPM désigne l’ensemble des désagréments possibles durant la phase lutéale du cycle féminin soit quelques jours (voire une semaine pour certaines femmes) avant les règles.

On perçoit fréquemment de l’irritabilité, de la colère, des émotions à fleur de peau. Ce cocktail d’émotions associé aux déséquilibres hépatiques et circulatoires peut déclencher de nombreux symptômes plus connus sous le nom de syndrome prémenstruel.

Il peut se manifester physiquement par :

  • de la rétention d’eau,
  • une prise de poids,
  • des jambes lourdes,
  • une transpiration abondante,
  • des seins douloureux et gonflés,
  • des migraines,
  • des fringales,
  • des douleurs diverses,
  • de la fatigue,
  • des troubles du sommeil
  • et/ou une diminution de la libido
  • parfois même des douleurs lombaires

En naturopathie, on ne va pas chercher à « traiter » les symptômes mais à rechercher la cause de ces désagréments pour pouvoir changer les éléments adéquats dans votre hygiène de vie.

Il s’agira surtout de suivre une hygiène alimentaire précise et d’utiliser des plantes qui soutiendront cette phase et permettront d’atténuer les effets du SPM, de pratiquer des exercices qui vont avoir une action de nettoyage, de fluidification et d’apaisement.

La grossesse

Le rôle du naturopathe est d’accompagner et de conseiller les différentes phases de la maternité en naturopathie de la pré-conception jusqu’au post partum.

La période de pré-conception

La période qui précède la grossesse est une période fondamentale pour préparer la venue d’un enfant et le père y tient une place essentielle.

Préparer son corps (et son mental !) à la conception est fondamental. C’est le moment de faire un bilan de santé, de vitalité mais aussi d’effectuer une consultation médicale pré-conceptionnelle chez son médecin pour faire un bilan complet.

Le travail d’assainissement en amont de la conception doit être fait par les deux parties du couple même si les objectifs sont différents.

Pour le père, l’objectif sera la qualité du sperme, c’est-à-dire d’obtenir un sperme vital, contenant des éléments nutritifs, avec des spermatozoïdes bien, qu’ils soient nombreux et mobiles !

Pour la mère, ce sera de faire une bonne matrice. Tout d’abord, de fabriquer une glaire cervicale au pH basique car les glaires trop acides « tuent » les spermatozoïdes, mais aussi de fournir une « maison saine » au futur embryon, dans laquelle ça circule bien pour que l’œuf fécondé puisse facilement s’installer et se nourrir.

Le naturopathe est là pour donner des conseils en hygiène de vie à la mère et au père pendant cette période. Plus la femme va prendre soin d’elle, plus elle prend soin de son futur enfant.

Le rôle du naturopathe est également de veiller à ce que le terrain de la mère soit le plus vital possible et qu’elle ne puise pas dans ses réserves durant la grossesse. Le fœtus aura toujours la priorité au détriment de la bonne santé de la maman, il prendra ce dont il a besoin. S’il n’y a pas assez de réserves, des phénomènes de catabolisme vont se mettre en place pour aller chercher les minéraux, acides aminés, vitamines, nutriments manquants dans la structure de la maman…

La grossesse en elle-même

Il s’agit d’accompagner trimestre par trimestre toutes les modifications qui ont lieu dans le corps de la femme.

Par exemple, des modifications digestives ont lieu au premier trimestre de grossesse. Les hormones de grossesse, notamment la progestérone ralentissent le fonctionnement de certains organes, en particulier ceux de la digestion d’où les lourdeurs d’estomac et la constipation si fréquente chez la femme enceinte.

Tout au long de la grossesse, la femme enceinte peut être sujette à différents troubles comme :

  • Les troubles gastro-intestinaux
  • Les nausées et vomissements
  • La constipation
  • Les ballonnements
  • Le ptyalisme (sécrétion abondante de salive)
  • Les pertes blanches
  • Le chloasma ou masque de grossesse
  • Les vergetures
  • Les jambes lourdes
  • Les douleurs ligamentaires
  • Les crampes
  • Les hémorroïdes et varices
  • Les fuites et infections urinaires
  • Le syndrome du canal carpien
  • Les douleurs lombo-pelviennes
  • Les troubles du sommeil

Il existe en naturopathie diverses solutions pour accompagner ces troubles chez la femme enceinte.

La période de post-partum

Dans son accompagnement, le naturopathe cherchera à prévenir la dépression du post-partum. Le post-partum concerne la période qui suit l’accouchement jusqu’au retour de couches. Après l’accouchement, la femme vit un grand bouleversement émotionnel et hormonal, qui devient encore plus sensible que durant la grossesse.

Le baby blues ou « syndrome du troisième jour » apparaît chez la mère dans les premiers jours qui suivent l’accouchement. Les symptômes se manifestent par de l’irritabilité, de l’anxiété, de la vulnérabilité et des sautes d’humeur. Il s’agit d’une réaction transitoire qui s’explique par des changements physiologiques (chute hormonale importante), une augmentation du stress et un manque de sommeil. Il est généralement passager et dure de quelques heures à 15 jours. Dans la plupart des cas, les symptômes s’estompent d’eux-mêmes sans qu’il n’y ait d’intervention.

Si le trouble persiste après plusieurs semaines, si la femme se sent encore malheureuse ou dépassée par les événements ou si elle porte peu d’intérêt à son bébé, elle ne souffre sans doute plus de baby blues mais plutôt d’une dépression post-partum (ou postnatale).

En naturopathie, il s’agira de soutenir le système nerveux et les intestins.

La ménopause et la périménopause

La ménopause correspond à la fin de la période reproductive de la femme, généralement vers 50 ans (entre 40 et 55 ans (voire 60 ans chez certaines femmes). Elle est caractérisée par l’arrêt des règles et par la cessation de l’ovulation et de la sécrétion par les ovaires des hormones sexuelles (œstrogènes et progestérone).

On dit qu’une femme est ménopausée lorsqu’elle n’a pas eu de menstruations pendant 12 mois consécutifs. Cependant, le début de la ménopause, se situe au début de ces 12 mois.

La ménopause est dite précoce lorsqu’elle a lieu avant l’âge de 40 ans : Elle peut alors survenir sans cause apparente, notamment dans les formes héréditaires.

Mais ce peut être aussi à la suite d’une maladie grave. Dans ce cas, l’aménorrhée survient brutalement et les symptômes ressentis sont souvent intenses.

La période de 2 à 7 ans qui précède la ménopause se nomme périménopause (et non préménopause), avec une ovulation plus irrégulière et un taux d’œstrogènes variant de manière importante. C’est durant ces années de transition qu’apparaissent les premiers signes, les irrégularités menstruelles et les symptômes incommodants : bouffées de chaleur, perturbations du sommeil, sautes d’humeur, etc.

L’intensité des symptômes varie d’une femme à l’autre : certaines n’ont pas d’autre symptôme que l’arrêt des menstruations, tandis que d’autres ont des symptômes d’intensités variables. Ces manifestations dépendent beaucoup du terrain, de l’hygiène de vie de la femme, de son profil hormonal et de la façon dont elle a vécu sa cyclicité.

En tant que naturopathe, je prends en compte ces différentes périodes de la vie, ces transitions et mon devoir est de faire en sorte que ce cap soit plus facile à vivre avec une bonne hygiène de vie.