Quel étrange petit fruit ! Je n’avais jamais entendu parler du Kiwaï avant de le découvrir sur mon marché habituel alors qu’en fait, il est loin d’être une nouveauté. En effet, il s’agit d’un ancêtre du kiwi, de la taille d’une cerise, sans pilosité en surface.
Je vous en parle parce que c’est encore la saison, qu’il est délicieux et qu’étant donné sa richesse en vitamine C, votre immunité n’en sera que renforcée !
L’origine du kiwaï
Le kiwaï, Actinidia arguta, est un fruit originaire d’Asie orientale, plus précisément d’une partie de la Russie, de Chine, du Japon et de la Corée. Il est cultivé depuis de nombreuses années dans ces pays grâce à sa grande rusticité (il supporte jusqu’à -25 °C). On l’appelle aussi « kiwi de Sibérie » en référence à cette rusticité. Il intéresse depuis peu les producteurs français, car ce cousin du kiwi est plus rustique et plus facile à cultiver.
Intérêt nutritionnel et propriétés du kiwaï
Ses fruits comestibles commencent, petit à petit, à être recherchés pour leurs vertus nutritionnelles notamment leur richesse en vitamine C, en oligo-éléments et en polyphénols.
Le Kiwaï est très riche en sucre et en vitamine C. La teneur en vitamine C est bien plus importante que pour le Kiwi (400 mg pour 100 g de fruit), de même que pour la teneur en Fer, en Calcium, en Magnésium et en Potassium.
Ce fruit est également une bonne source de vitamines B : B1 particulièrement ; B2, B3, B5, B6 et B8.
Le kiwaï est une source importante de vitamine E (entre 4,6 et 5,3 mg pour 100g).
C’est aussi une source intéressante de vitamine A ainsi que de lutéine, de β-carotène, de chlorophylle, d’enzyme et d’antioxydants, et de fibres alimentaires.
Le Kiwaï, comme le Kiwi, est donc souvent considéré comme un super aliment pour la santé. L’un des avantages les plus connus des fruits d’Actinidia (comme le kiwi et le kiwaï) est leur soutien au système gastro-intestinal : ils favorisent une bonne flore intestinale et ont des propriétés enzymatiques « attendrissantes » vis à vis de certains aliments, ce qui facilite leur digestion.
La consommation du kiwaï
On le commercialise en France à la fin de l’été (août septembre).
Une fois acheté, il vaut mieux le consommer rapidement pour bénéficier de toutes ses vertus.
Le kiwaï se mange cru en entier avec la peau afin de conserver un maximum de vitamines. Ce petit fruit encore méconnu mérite une place dans votre alimentation pour la qualité de sa chair sucrée, fondante, nutritive et très riche en vitamine C.
Recommandations naturopathiques :
Etant donné sa richesse en sucre, on le consommera au goûter avec une petite poignée d’oléagineux afin d’éviter un pic de glycémie.
Ce fruit est très apprécié des enfants car il est particulièrement facile à manger (pas d’épluchage). Et en naturopathie, on privilégiera toujours l’apport de vitamine C par l’alimentation plutôt que par des compléments alimentaires, quand c’est si facile.
Et pour finir, évitez de le placer au réfrigérateur car cela réduit sa teneur en vitamines et anéantit ses arômes fruités.
