En ce début d’année, nous avons tous envie d’un nouvel élan! Et si nous parlions inspiration au lieu des habituelles résolutions ?
Je profite de cette nouvelle année pour vous parler du livre « L’année du déclic » de Charlotte Savreux. Un livre qui nous présente le parcours de différentes personnalités, entre échecs, rebondissements et réussites. Parce que j’en ai moi-même tiré des leçons qui m’ont servi depuis, j’ai eu envie de vous en parler.
J’ai lu ce livre pour la première fois après un atelier avec Charlotte lors de mes études à l’Institut de Naturopathie Humaniste. J’avais entamé ma reconversion pour devenir naturopathe, j’avais envie de lire des parcours de réussites. Une citation de Roselyne Bachelot a particulièrement résonné pour moi : « Il y a un moment où il faut savoir partir, car si on regrette d’être resté pour les mauvaises raisons, on ne regrette jamais d’être parti. »
Mais pour cela, il faut que le moment soit juste. Et moi, j’ai longtemps été celle qui ne partait pas.
Un jour, une consultante qui faisait un audit dans la société dans laquelle je travaillais m’a demandé pourquoi je restais dans cette société alors que visiblement, je ne m’y sentais pas bien. Sur le coup, je n’avais pas vraiment su lui répondre. Je m’étais trouvé des excuses, telles que : sur ma région, il y avait peu de postes comme le mien, que j’aimais travailler en binôme avec telle personne.
Mais finalement l’idée a fait son chemin, et au moment où c’est devenu trop difficile, j’ai pris les choses en main et j’ai organisé mon départ. Sans savoir que ce que je ferai mais je savais qu’il fallait que je parte. J’avais arrêté de me mentir et cette période inconfortable m’a permis de regarder ailleurs et de réorienter ma vie.
J’avais, sans le savoir, appliqué la maxime d’André Comte-Sponville : « Des personnes talentueuses, il y en a beaucoup ; mais ce qui est plus rare, c’est de mettre son talent au service d’une sincérité » ET celle de Zaz : « ce qui nous manque et qu’on voudrait que l’autre nous apporte, c’est à nous de nous l’offrir. ». (Une des richesses de ce livre : s’intéresser autant à un philosophe qu’à une chanteuse !)
Récemment, j’ai senti le besoin de le relire. En effet, la vie d’indépendante reste nouvelle pour moi, avec ses hauts et ses bas. Et surtout ses « ça ne va pas assez vite ». Et chose surprenante : je n’ai pas eu la même lecture pour la seconde fois. Au-delà des réussites ou des changements de vie, je me suis attardée sur les chemins, sur comment faire éclore nos envies, nos envies, comment les nourrir, en faire quelque chose !
Ce livre me permet de questionner ma détermination et de réfléchir à de bonnes pratiques. Cela me pousse à continuer à agir parce que c’est le chemin que je veux continuer de créer. Ces parcours me permettent également de prendre conscience de mes limitations inconscientes.
Dans les phases de découragement, je me remémore les fondamentaux :
- rester patiente et motivée,
- garder le cap,
- mettre toute mon énergie au service de mon projet,
- mais aussi les côtés moins évidents : sortir de ma zone de confort, affronter les turbulences.
J’ai lu avec intérêt tous les parcours présentés dans le livre “L’année du déclic“, même ceux dont je me sentais très éloignée, que ce soit par la personnalité ou le secteur. Mais j’ai trouvé à chaque fois une intention, une réflexion, un comportement à garder.
“Le propre du raté, c’est de rêver et d’espérer, au lieu d’agir.“
André Comte-Sponville
J’ai beaucoup aimé les mots d’André Comte-Sponville : “Beaucoup de personnes sont déçues car la vie ne correspond pas à leurs espérances. De fait, la vie ne correspond jamais à nos espoirs ! Mais ce n’est pas la vie qui a tort : ce sont nos espérances qui, dès le départ, sont vaines, illusoires, nous vouant ainsi à la déception ou au malheur. Le propre du raté, c’est de rêver et d’espérer, au lieu d’agir. C’est l’action qui mène au bonheur, non l’illusion. La sagesse, c’est le maximum de bonheur dans le maximum de lucidité.”
Il ne s’agit pas de s’interdire d’espérer. Il s’agit surtout d’agir un peu plus! Je crois que cela va être ma résolution de l’année finalement !
Je retiendrai aussi les 3 piliers de Thierry Marx pour donner réalité à un projet : Rigueur, Engagement, Régularité.
Charlotte écrit : « N’oubliez jamais : tout reste toujours possible. Jusqu’au dernier souffle… ». En dépit de l’actualité difficile, je veux me tourner vers le côté positif. Comme le dit souvent Odile Chabrillac (naturopathe et directrice de l’INH), soutenir la lumière plutôt que combattre l’ombre… Dans cette même idée, j’ai découvert dans ce livre ce que les bouddhistes appellent « l’impermanence », la promesse continue de changement et de progression, une philosophie positive qui permet de continuer à croire en l’avenir. Comme le dit André Comte-Sponville, « au lieu d’être malheureux de n’être pas heureux, soyons plutôt heureux de n’être pas malheureux ! ».
Pour terminer sur une analogie naturopathique, je vous citerai les mots de Marianne James : « comme la lymphe de notre corps qui est parfois retenue, certains de nos projets restent un temps en suspens, retenus, oubliés, enterrés, et nous nous sentons alors impuissants, jusqu’au jour où tout se débloque d’un coup, d’un seul. La porte s’ouvre et tout devient possible, un projet en amenant un autre. »
Alors, si en ce début d’année, vous avez besoin d’un nouvel élan, d’un nouveau dynamisme, d’une inspiration pour trouver votre chemin, ce livre vous présentera des parcours de vie et de carrières singuliers, riches, parfois semés d’embûches mais inspirants ! Et si 2024 était votre année, celle de votre déclic ?